Tout d'abord, en ce qui concerne le joint d'étanchéité:
Personnellement, sur le type 40, je l'ai refait dans une feuille d'une matière qui s'appelle klingérite. C'est mon garagiste automobile qui m'avait conseillé de procéder ainsi et donné le morceau de feuille en question.
Simar conseillait, à l'époque, un décalaminage au moins deux ou trois fois par an (fréquence valable pour un professionnel et pas pour des amateurs comme nous).
Pour cela, il fallait enlever la culasse et nettoyer les parois de la chambre de combustion, les lumières d'échappement et le sommet du piston. Pour cette opération, il ne faut pas rayer le métal et donc on peut employer un grattoir en métal mou comme du cuivre.
En ce qui concerne le pot d'échappement, sur le type 40, il faut faire attention en le démontant car, souvent, les goujons de fixation se dévissent et ont un pas de vis fragile et très oxydé. Simar conseillait de le décalaminer en le brûlant donc en brûlant la calamine. Les réparateurs procédaient ainsi mais c'est un peu violent comme technique.
Je ne me souviens plus si le pot lui-même se démonte. Dans l'affirmative, il vaut mieux le démonter et gratter la calamine, manuellement.
Quand on remonte les goujons et écrous de fixation du pot d'échappement, on peut les enduire de graisse cuivrée, résistant à la chaleur, ce qui facilitera le démontage suivant.
La calamine dans la chambre de combustion et sur le sommet du piston peut être à la source de l'auto-allumage.
Les huiles deux temps modernes ont aussi pour but d'empêcher la formation de calamine. Les deux temps de conception ancienne, utilisés avec de l'huile minérale pure, de viscosité 50-60, calaminent beaucoup.